juste le temps d'un seul repas
un temps d'amour pour un partage
pour ça il n'y a pas d'âge
Pour une faim, de vie à trépas

si l'on s'arrête sur ses mots
j'aimerai tous que l'on y mette
une grande place dans nos coeurs
pour une part de bonheur

Que cette chance soit infime
Un souper dans leur assiette
Pour eux quelques miettes
Pour ceux qui sont dans l'abîme

c'est la maison de la pitié
Que nos ancêtres se retournent
Pour tous leurs yeux qui se détournent
c'est le salon de l'amitié

ils sont des cents ils sont des milles
à tendre la main pour qu'on leur prête
cet endroit où l'on s'arrête
Aux champs comme à la ville

Voir les riches dans leur limousine
Et leurs yeux qui se plissent
Les files qui se remplissent
les pauvres trinquent à l'usine

Ceux que la chance a laissé
Sur le trottoir d'en face
Faut pas se voiler la face
Le malheur les a blessé

cette époque formidable
par les grands froids qui règnent ce soir
j'écris pour leur donner espoir
où l'on devient si minable

la maison de la tolérance
où tant de gens comme nous dévouent
et même si on se l'avoue
on a tous autant de chances

de tous finir dans la misère
je leur dédie ces quelques lignes
Pour qu'ils sachent rester dignes
Pour un morceau de gruyère

Si tant d'humains leur tendent la main
Pour un dîner pour un festin
C'était pas vraiment leur destin
Aujourd'hui et encore demain

bonjour

Le père,la mère,les petiots
N'ont plus de pain
Ce sont pas des mendigots
Ce sont des crève- la -faim

Juste penser à leur tendre la main

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le temps d'un repas: du bonheur partagé pour oublier les peines!
merci pour ce très beau partage

i est beau ce poème en faveur des plus démunis,bravo et merci pour eux,c'est si rare un tel geste
belle soirée,amitiés

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