Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
208 utilisateur(s) en ligne (dont 182 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 0
Invité(s): 208

plus...
Choisissez
Rox mon chien,16 ans
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Contes et nouvelles (seuls les textes personnels sont admis)
     Récit de voyage (la bagarre)
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
momolemarin
Envoyé le :  27/11/2010 18:30
Plume d'or
Inscrit le: 15/8/2010
De: Orléans
Envois: 1611
Récit de voyage (la bagarre)
Le coup de main
Les rixes et les bagarres étaient rares et peu fréquentes sur les bateaux. Pourtant, un jour que je faisais mes rondes d'éclairage sur le pont, le Commandant m'arrête et me prie de le suivre à l'avant car, me dit-il, du haut de la passerelle, j'ai aperçu deux matelots qui se battaient comme des chiffonniers, il faut absolument les en empêcher.
Nous voilà courant tous les deux, le pacha en tête, à l'endroit où nos deux types se bagarraient.
Le Commandant, fort de son grade, ne craignant pas les coups, se lança au milieu des deux hommes, et tenta de les séparer. Rien n'y fit, ils s'en voulaient à mort, il fallait arrêter le massacre.
-« Renard, il faut à tout prix les séparer, employons les grands moyens».
Un ordre donné par le seul maître à bord valait toutes les garanties, mes quatre-vingt-dix kilos et mon mètre quatre-vingt-douze aidant, je me jetais sur le plus virulent, tandis que le pacha s'occupait du deuxième. En deux coups bien placés et une clé au bras, je maîtrisais mon batailleur. De son côté, le Commandant réussit aussi à venir à bout de son bagarreur.
S'apercevant enfin qui étaient leurs empêcheurs de s'étriper, nos deux loustics se calmèrent, mais ils durent répondre aux questions: Qui avait commencé, à cause de quoi, pour quel motifs ?, etc.
Personne ne voulut parler, le Commandant se fâcha et exigea des réponses.
Un des deux voulut bien enfin prendre la parole.
-" Ce serait trop long à vous expliquer Commandant, mais il fallait me laisser le mettre à l'eau, c'était pour rendre service à sa femme ".
Querelle de rivaux?, règlements de comptes personnels?, le pacha n'obtint pas d'autre explication que celle-ci.
Que faire sinon les renvoyer dos à dos, en leur faisant promettre que jamais plus ils ne recommenceraient leur pugilat.
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster