Plume d'argent Inscrit le: 5/11/2010 De: |
J’ouvrirais grand le cœur… Vous en voulez combien de mes mots sur les maux, sur les plaintes, rumeurs, les peines, les misères, pour bêler alentour que le temps n’est pas beau, ou que l’autre est corniaud ? Prétexte à ne rien faire !
Ne comptez pas sur moi comme bureau des pleurs ! Les douleurs, les malheurs, ne sont que différences ; et d’avoir souffert n’est pas preuve de grandeur, de supériorité… simplement d’impuissance.
À tout propos grincheux, je préfère l’action. Le monde est sans pitié ? Je fais partie du monde, comme tout un chacun. Les récriminations qui ne construisent pas font du tord à la ronde…
Ma route est jonchée de petits et gros cailloux : des rejets, des échecs, j’en ai plein la besace ! Deuils, solitude, peurs, handicaps fourre-tout, quel intérêt ? Pas de quoi là suivre mes traces !
Mais si j’entraperçois comme un de ces ballons tant colorés, que l’on tient par une ficelle, qui tirent vers le ciel, je viendrais, compagnon ; j’ouvrirais grand le cœur pour lui donner des ailes…
Oui ! Parlez-moi de vie ! Décrivez-moi le beau en poésie, peinture, en danse ou en musique, en gestes quotidiens : c’est cela le cadeau, le partage, le don, le suprême, l’unique…
J’aime les rendez-vous auprès du puits des mots, celui-là des grelots, des rires sous l’étoile, de présence au bonheur, hors du temps et des maux, vers l’arc-en-ciel d’amour, là , pour mettre les voiles…
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