Le temps s’égrène et court...
Le temps s’égrène et court. Les aiguilles sont folles.
Les heures fuient au vent, sinistre barcarolle.
Oui, bientôt tu t’en vas, et je ne sais pas quand
Je pourrai te revoir, j’ai le cœur à l’encan.
Je ne sais si j’aurais à nouveau le bonheur
De te parler, de te toucher. En ton mineur
Mon chagrin se déverse en liquides ondées
Dans ma tête l’esprit reste à vagabonder.
Ton avenir n’était pas avec moi, je sais
Quand tu m’as dit cela, tes mots s’embarrassaient
Tu ne voulais donc pas me causer de douleur
Plus que je n’en avais, Oh toi qui a grand cœur.
Mais cela voulait-il me signifier la fin
De notre bel amour, de tristes lendemains
Où je n’aurais plus jamais le bonheur de te voir
Et avant de dormir, te dire un doux bonsoir.
Mon cœur et lacéré, cruelle incertitude
Et de tes attentions, j’ai tant pris l’habitude.
Comment me passerais de tes douces caresses
De tes sourires et de tes yeux pleins de tendresse ?
Mon Amour, car tu es vraiment pour moi cela,
Pour toi, je donnerai tout ce que j’ai, voilà .
Je marcherais pieds nus sur des ardentes braises
Si c’était le prix pour que tu sois bien à l’aise.
Pas de prix pour l’amour, quand il est absolu
Pas de trêve à l’amour, sans être dissolu
L’amour total, l’amour géant, l’amour à mort
Qui carbonise l’âme et consume le corps.
18 et 24 juin 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)