Le temps qui passe,
Effiloche mes souvenirs,
Mais ton image jamais ne s’efface,
Ni même tes yeux et ton sourire…
Tu avais tant rêvé
Ne vivant que d’espoir,
Il ne t’a jamais aimée
Et tu as choisi le trottoir.
Pour vendre ton corps tu prospectes
Tu as enfermé ton cœur dans une écorce
Que c’est-il passé dans ta tête
Lorsque tu t’es retrouvé à bout de force ?
En jupe courte et décolleté.
Aujourd’hui aimée par des fantômes
Tu fuis la triste réalité,
Croyant que tu fais rêver les hommes.
Je t’imagine, mon amie, marchant dans la rue
Où le froid vient comme un assassin
Mettre encore une fois ton âme à nue
Pour étrangler un amour déjà éteint.
Mais si un jour la brume traverse ta route
Telle une ombre voilée,
Si elle vient semer le doute
Et troubler tes pensées.
Souviens- toi alors, qu’à toi je pense,
Toi, qui as préféré cet exil,
Souviens-toi de notre enfance
Et reviens dans notre ville…
M.P. 15/11/2010
----------------
nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.