Mourir la plume Ă la main
Toi qui sais écrire, toi qui sais rédiger
Apprends-moi mais ne m’insultes pas
Apprends-moi mais ne m’espionnes pas
Apprends-moi mais ne blesses pas ma fierté
Toi qui prétends être le monopole du savoir
Donnes-moi un peu de ta science sans me vexer
Toi qui es civilisé, instruits-moi sans m’agresser
Cultives-moi sans complexe ni humiliation
Toi qui habite le confort, enseignes-moi la méthode
Mais ne me confisques pas ma liberté ni ma souveraineté
Toi qui sais conjuguer le verbe Ă©crire et le verbe exprimer
Apprends-moi comment composer la symphonie du bonheur
Pourquoi me poursuis-tu d’un endroit à l’autre
Que veux-tu, je ne suis pas riche, je ne dĂ©tiens Ă
Ma portée que cette modeste plume qui m’éduque et
M’instruit, où peut-être, suis-je plus intelligent que toi ?
Pourquoi, veux-tu m’enlever ma plume ou me
Faire taire ? Tu ne pourras pas me priver d’écrire
Je serai déterminé et irréductible à défendre la
Liberté de l’expression ou mourir la plume à la main
Pourquoi cherches-tu à m’agresser dans mon honneur ?
C’est parce que je m’appelle Rachid Sadek bouziane, je n’y
Peux rien, se sont mes parents qui me l’ont donné, atteints
De phobie, As-tu peur de ce vieillard en voie de disparition ?
Pourquoi veux-tu me pourchasser de cet espace littéraire ?
C’est parce que je m’exprime mieux que toi ou peut-être ai-je
Plus d’énergie grise que toi ? C’est la loi de la distribution
Du savoir qui m’a choisi pour m’honorer de ce don de l’imagination
Pourquoi veux-tu m’empêcher d’écrire, m’intimider
Me faire peur pour que je démissionne de l’écriture
N’ai-je pas le droit d’exprimer ce que je ressens
Ou ce que je penser sans l’imposer à quiconque
Ma pensée compose ce que lui dicte mon cœur et ma
Plume récite et chante la symphonie arrangée, et achevée
À travers la mobilité de ma main et l’expression écrite sans
Trahir l’auteur, ni le compositeur de cette œuvre sentimentale
Une plume bien éduquée dans Les valeurs, ne saura mentir et
Quand elle décolle, elle transcende le ciel pour arracher Le titre
De son éminence et de sa distinction afin de mettre En congé
Toutes les contraintes qui œuvrent pour nuire à la sainteté du savoir
La nullité qui veut s’opposer ou essayer de freiner le
Mouvement de la plume, n’est pas assez instruite
Pour s’exprimer à la place de celle-ci, mais trop faible
Pour cesser de diffuser en permanence des inepties
Me voyant Agressé dans ma liberté et blessée dans ma fierté,
Ma plume ne veut plus s’arrêter d’écrire, elle me réveille souvent
Me prouvant qu’elle est capable de transformer la nuit en jour
Afin de métamorphoser ma tristesse en un triomphe étincelant
Pourquoi as-tu peur de mes écrits, mes dires, mes idées,
De tout ce que véhicule ma plume, personne ne t’oblige à me lire,
À me commenter, à quel degré es-tu jalouse de mon exploit et
Mon triomphe, tu ne pourras pas empĂŞcher le soleil de resplendir
Pourquoi m’offres-tu cette propulsion, en faisant cela
Tu as éveillé en moi le sentiment de réaction et de rédaction,
Toutes mes connexions neuronales sont en alertes pour répondre
À cette nullité qui s’est donné le droit de juger l’intelligence
Le savoir n’agresse jamais car il est enveloppé par la sagesse
Son acquisition est le produit d’une grande patience permettant
A la réflexion d’interroger la nature avec méthode et rigueur
Son exploit se traduit par l’établissement de la communication
Je ne peux me priver de participer à l’édification de cette école
De la mécanique des lettres et des mots, qui m’a appris comment
Ecouter mon cœur, opérationnaliser mon l’intelligence, et mettre
En méditation l’âme à travers la description et l’expression.