Tes beaux yeux, ma fille, et ton regard coquin,
La nuit leur emprunte ténèbres et lumière ;
Lorsque de leur douceur se teinte le matin,
Mes jours apprivoisés par cet éclat primaire
Fleurent les souvenirs
De mes printemps heureux.
Quand l'horizon pâlit en aval de mon cœur,
Je cherche dans tes yeux les rayons d'une aurore,
Pour sécher cette larme et taire la douleur
Qui brûle dans mes flancs la fleur prête à éclore;
Renaissent les désirs
A l'aube de tes yeux.
Leur brillance versant des tons harmonieux
Satine l'avenir de suaves promesses
D'un espoir s'élevant chaque jour vers les cieux,
Que le présent dessine au velours des caresses,
Diaprure de saphirs
Sertis dans camaïeux.
Khadija