Lorsque plus rien ne brille dans la lumière
Que l’on marche dans la foule, solitaire
Ballotté par cet océan aux flots épouvantés,
Spectateur inutile, perdu dans l’immensité.
Lorsque l’on regarde avec horreur chaque nouvelle aurore
Que l’on se dit, tremblant de peur, « encore une qui vient d’éclore »,
Que dans l’ombre coulent des larmes de fiel
Qui brûlent et ternissent nos prunelles,
C’est comme un flambeau qui se consume
Et que plus aucun espoir ne rallume.
Lorsque l’on se nourrit d’espérance mais que l’on s’abreuve d’oubli,
Que les sanglots et l’absence viennent se mêler à l’ennui,
Lorsque notre cœur est balayé par les vents de l’automne
Et que dans notre âme, seule notre voix résonne,
C’est que la solitude nous a ensevelis….
M. P. 07/12/06
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.