Rouge écarlate, la surface pailletée
Lippe sans méandres d’ou masque à nécrose
Tes périmètres bordeaux gardent des baisés
Se lissent et s’étendent sur présent d’une rose
Orange grenat, sus des phalanges fines
Sous ton slogan, nulle blessure sans le baume
Sans jeux les lois dans ton encre de chine
N’ont aucun droit de passage en ta paume
Jaune ocre, cheveux des blés des champs
Éclair des trottoirs, des ténèbres la lanterne
Rayons et traits de feu, quand l’iris s’éteignant
Délivre ainsi l’amour, démonte des casernes
Blanc de sable, Vive teinte cadavérée
Sceau des Ă©motions Ă celer les reflets
Renfort aux questions de ces langues Ă charmer
Sans pourpre les joues ne livrent les secrets
Bleu indigo, pigment des eaux martyres
Repère d’océans des histoires de cœur
dénonce ce temps quand le corps se déchire
Paupières s’écharnent sous la pluie d’un malheur
Vert jade, jadis des belles contrées
Emprisonné comme l’âme dans l’iris
Car la noblesse, esclave de sa beauté
Ne puis penser qu’aux gemmes édifices
Violet d’améthyste, forme délicieuse
Se porte en pagne, par dessus des Ĺ“illets
Au grès du vent d’une forme nébuleuse
Dévoile des charmes sublimes d’intérêts
Arc-en-ciel par ses couleurs joyeuses
Aux cieux si sombres, son corps en corridor
Par son passage de marches nuageuses
Donne ainsi le chemin vers le grand astre d’or.
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Le côté sombre fait partie de moi, même si je décide de le fuir. BM