Un vent glacé souffle et rugit
Emportant un tourbillon de feuilles désséchées
Et moi la tête posée sur mon oreiller
Serrée contre toi dans le lit
Je me blottie bien au chaud
Et je pense à ceux donc le lot
Est de trouver un abri de fortune
D'où ils apercevront la lune
Ils n'ont pour se réchauffer
Qu'une vieille couverture râpée
Et à portée de main
Une bouteille de vin.
Un vent glacial souffle et mugit
Et la pluie fait son tintamarre
Sur le toît,et le sol devient une marre
Les petits passereaux sont transits
Et moi dans mon lit
Sous mes couvertures de laine
Je suis presque endormie
Et je pense aux animaux errants
Qui cherche dans la nuit glacée
Un endoit où se protéger
Quelques poubelles à pillées
Pour ne plus entendre leurs ventres crier.
Je me dis que j'ai de la chance
Et le reste n'a que peu d'importance
Sur ma tête j'ai un toît
Et dans la cheminée rougeoie
De grosses buches de bois
Chaque être vivant
Devrait avoir droit
A un minimum de confort
Qu'il soit humain ou animal
Il serait quand même normal
Que nul n'ai ni faim ni froid
Or ce n'est pas vraiment le cas.............
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On a tous le sang de la même couleur