A toi qui ne sais oĂą tu vas...
A toi qui ne sais où tu vas…
A toi qui ne sais oĂą tu vas,
Je dirai oĂą je vais
A toi qui ne sais qui je suis
J’écrirai le chemin
A toi qui ne sais plus aimer
Je donnerai mes mains
Peut-être qu’on pourra, alors
Mieux conjurer le sort.
Nous deux, nous gravirons des cimes,
Où la pureté des mots
Sublime le cristal des neiges
D’une étrange douceur ;
Nous y fixerons l’étendard,
Brodé d’un fil d’or,
Aux lettres d’un poème tendre…
Peut-être qu’on aura, alors
Envie d’une autre vie.
A toi qui ne sais pas où s’en va
Le grand soupir du soir
A toi qui refuses l’agonie
Aux flots rubis du lac.
J’inventerai des horizons
Pour nos ailes royales
Alors, peut-être bien que l’astre
Epuisera ses flèches.
Nous deux, nous renaîtrons encore
De l’antique sérail,
Du temps de notre nudité
A l’aune d’une nuit ;
Nous fixerons cet Ă©tendard,
Brodé d’un fil d’or,
Aux lettres d’un poème tendre…
Peut-être qu’on se promettra
De s’aimer pour toujours.
Pierre WATTEBLED- le 4 novembre 2010
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