Mon ange.
Elle est moins haute que trois pommes,
Et fait tout ce que font les grandes,
Je plie à ses moindres demandes,
Le petit bout fait du papa son homme.
Elle a comme un charme ineffable,
Et cette science du regard,
Ses yeux aux miens et je m’égare,
C’est une fée, j’en suis sa fable.
Qu’il est joli à regarder ce petit astre,
De ses jouets, de ses poupées elle fait un monde,
Elle ordonne aux Barbies –« Allez ! Faites la ronde ! »
Sa chambre toute rose est alors un théâtre.
Et quand, poupée parmi les siennes joue,
Actrice elle est, moi discret spectateur,
Mais j’aime à la surprendre ma lueur,
Voir divine pudeur, ses roses joues.
Gênée, elle arrête alors les échanges,
Miracles des petits, des innocents.
-« Porte-moi s’il te plait » me dit mon sang,
La maintenant bien haut je vois mon ange.
Heureuse, étincelante dame,
N’est que douceur vivante,
Et j’accède à ce que n’invente,
L’enfant radieux, je lis son âme.
A ma fille.
TheKid.
04/11/2010.