Les fleuves nous attachent le coeur,
ils sont le sang des régions vierges,
comme la vengeance utopique de l'eau,

Manaus brille parce qu’elle est seule
comme une femme aux yeux blessés
la lune rousse se moque de ses rêves,

Nous traversons des marchés insolents
des fruits généreux regardent le ciel,
les regards sont précis comme des explorateurs

Le port enfin pardonne notre retard,
L’amazone d’une folie s’est absenté,
Le rio Negro ricane des cargaisons de cannes à sucre, de notre ignorance.

Les fleuves ont la parole et elle est belle, joli poème transporte au fil des mots, j'ai beaucoup aimé te lire, bien amicalement, Simon...

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Une belle invitation au voyage !
Toute mon amitié

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EvE-LyNe

Bonjour Islander ,
Je ne sais pas s'il faut marcher à pied , compter les vers , chercher les rimes et se gratter les mots , pour faire des poèmes.
Mais là , j'aime vos mots , je me régale de vos images , et j'aime le voyage.
Merci .