Il faisait noir dans la mémoire
Le for intérieur était triste
Le corps était peinard
Sans décor un souvenir apparaît à l’improviste
le cœur las qui semblait serein
S’emballa comme le batteur d’un tam-tam
Le rythme du tam-tam devient ramdam
Qui dérange la quiétude de l’âme
Les battements qui se précipitent au fond de la nuit
Réveillent au dépourvu un vouloir enterré sous un fatras d’histoires ensevelies
La mémoire ressasse le souvenir ; le corps panse les blessures à peine
La main lave les éclaboussures qui entachent les pages blanches d'une vie sereine
Des volontés maladives, chétives, rétives et hantées par l’angoisse
Décortiquent les fibres d'un grabat apathique pour que la volonté ne se prélasse
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