Un soleil pâle peine à réchauffer la terre
Le ciel tantôt gris tantôt bleu tout comme nous
Hésite entre deux saisons entre ombre et lumière
Où partir où rester alors qu'un vent si doux

Nous entraîne au pays de nos rêves
Rester là sans penser se taire et regarder
Les feuilles s'envoler vers un espoir celé
Où la peur est bannie où les mots sur nos lèvres

Rejoignent les pensées de nos cœurs si confuses
Maintenant que l'automne a déployé ses ruses
Pour transformer la mort en ballet d'opéra
Entrer dans la danse et suivre son apparat

Se parer de couleurs et brûler sa tristesse
Oublier que ce vent ne sera plus qu'un leurre
Qui nous aura bercés le temps de quelques heures
Le temps de vivre un peu un semblant d'allégresse.

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Leur toile spirituelle
Je la brise et vais cherchant
Dans ma forêt sensuelle
Les oracles de mon chant
Paul Valéry

Un poème où il est difficile de rentrer de par l'absence de ponctuation mais une fois le rythme pris, les images sont très belles et le fond superbe.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

bonjour mother35,

de belles et profondes images au fil des vers, qui nous portent vers le dénuement de la nature, que l'automne vient annoncer ....Nous invitant , certainement, à nous dépouiller aussi de ce qui n'a plus lieu d'être, afin que le renouveau prenne vie au printemps !

merci à toi, trés beau partage
amitiés
lilalou

De fort belles images sur lequel le temps semble s'être arrêté... pour mieux goûter sans doute l'allégresse d'être tout simplement en vie... Ici et maintenant !
J'ai vraiment apprécié ce beau poème.

Yves

Merci de votre passage entre mes saisons.

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Leur toile spirituelle
Je la brise et vais cherchant
Dans ma forêt sensuelle
Les oracles de mon chant
Paul Valéry