« LE TETON DE LA FOURNAISE »
Il est blanc, il est rond, je ne vois plus que lui !
Mon Dieu qu’il a l’air lourd, sorti de son « étui »... !
Mes lèvres asséchées voudraient s’y abreuver,
Le suçoter sans fin, sans plus m’en relever…
Ne cachez pas ce sein que je ne saurais voir
Autrement qu’à l’air libre ; il a tant de pouvoir !
Celui de m’exciter, me faire saliver,
Sur ce téton narquois… De folie me priver
Quand vous le présentez si manifestement ?
C’est faire peu de cas de mes ressentiments !
J’ai le feu dans la bouche et pas que là , Madame,
Votre sein si torride a consumé mon âme.
Je dois, car il le faut, aller désaltérer
Ma langue desséchée par autant d’ intérêt.
Je vais boire du vin, juste pour requinquer
Mais dites-moi qui donc veut avec moi trinquer ?
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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont