Les mots s’entrechoquent.
La plume tente de les libérer.
Les larmes prisonnières
Au fond de ma gorge,
Emplissent mes yeux.
Une larme s’évade.
Tristement s’achève.
Au coin de mes lèvres.
L’insomnie, chien affamé,
Pattes dressées,
Se tient aux aguets.
Ma nuit n’aura pas de fin.
La lumière d’une bougie,
Éclaire ma face endeuillée.
L’aube est infiniment loin.
Le silence assourdissant.
L’émotion à son point culminant.
Mon frère agonisant.
Terrassé par la maladie,
Qui ne lui a laissé aucun répit.
Je veille pour libérer mon chagrin
Mais que puis-je, c’est son destin !
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