Le ciel était si gris trop gris
Triste et chargé de nuit de pluie
Au loin les oiseaux sont partis
Au-dehors tout se meurt la vie
N’en finit pas d’agoniser
A quoi bon s’éterniser
Le ciel était si noir trop noir
Le jour s’est noyé dans le soir
Soleil mort à l’horizon fûme
Sacrifice ultime à la brume
Qui jamais ne se lèvera
Demain plus rien n’existera
Le ciel était si lourd trop lourd
Et le vent cogne comme un sourd
Martelant sans fin l’espérance
Là -bas dans l’ombre et la souffrance
Tes larmes nul ne les verra
Tes cris nul ne les entendra
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Leur toile spirituelle
Je la brise et vais cherchant
Dans ma forêt sensuelle
Les oracles de mon chant
Paul Valéry