Hello my Blue Rose !
Quand je relis ce texte, aujourd’hui, je perçois que ce chant bat la chamade d’un cœur dont l’intense poésie déclame les souffrances, les espoirs déçus, les attentes vaines…
Par cette tendre « Poésie-Supplique », où dansent les mots sur des rayons d’amour, le cœur se serre. Elle fait vivre à son lecteur la chute mortelle des silences qui renvoie tant et tant de reflets du passé à l’être comme assommé par le destin au moment où dans un sursaut d’énergie il écrit comme pour le conjurer.
Ainsi elle densifie, pour nous, le chant du cœur lui-même, oiseau messager de la souffrance vrillante, porteur de l’ultime mélodie de celui qui ne veut pas s’éteindre, aux portes de l’Inconnu ; malgré le fait certain que quoiqu’il arrive l’être se consume…
« Bien au-delà d’un Tout… qui se rit du Destin. »
Je perçois cette « chamade-du-cœur » dans l’irrégularité des alexandrins dans les 1ère, 2ème ,3ème, et 5ème strophes [Un vers dans chacune des ces strophes contient 11 ou 13 syllabes]. Cette irrégularité ne parvient pourtant pas à faire dérailler le rythme poétique relancé, par ailleurs, par ce court vers intermédiaire aux strophes ; rythme maintenu aussi par l’alternance bien orchestrée d’une rime masculine et féminine.
A toi, ma Rose Bleue, je peux affirmer que ce chant de l’oiseau a bien perché son nid…c’est dans les lueurs de mes jours avec son chant de plume qu’il vit désormais et maintenant, nous aussi, grâce à lui, on se rit du destin.
eso