Plume de satin Inscrit le: 10/11/2008 De: Clamart, IDF Envois: 16 |
Loin des yeux, bien au fond du coeur... On dit que les liens du sang Sont les plus important, On dit qu'il n'y à rien de plus grand Que l'amour d'une maman.
Alors, toi, que je nomme mère, Pourquoi me laisses-tu si amère? Le mot maman serait-il chimère? Tu n'aurais simplement pas du être mère!
Tant d'année passées à tes cotés, Pourtant, sans rien avoir partagé. Tant d'amour que j'ai tenté de te donner Ne recevant de toi, que méchanceté.
Enfant pourtant bien sage, Je passais calmement les ages, Recherchant, ailleurs le partage, Sans toi, écrivant de nouvelles pages.
Volé, insulté, humilié, frappé... Seuls sorts que tu m'as réservé. Me rappelant mon amour dévoué Quand, de toi, je voulais m'éloigner.
Pardonner restais ma philosophie, Maman tu le resterais à vie Et de cela, tu tirais profit Sans, de moi, avoir le moindre soucis.
Puis, en revenant de l'école, devant moi, Tu as fermée la porte, n'étais-ce plus chez moi? Longtemps, je suis rester là , n'y croyant pas. Puis je suis partis errant, suivant mes pas...
Première fois d'une longue série, Mais pardonner restais ma philosophie Et de cela tu tirais profit Sans, de moi avoir le moindre soucis.
Puis une dernière fois, devant moi, Tu as fermée la porte, ce n'étais plus chez moi. Longtemps, je suis rester là , n'y croyant pas. Puis je suis partis rencontrer un chat...
Dix ans déjà , et toujours autant de rancœur On me dit qu'encore et encore, tu pleurs. Mais essuie tes larmes, tu es toujours dans mon cœur Simplement rangée avec mes peurs...
Je ne te reverrais plus, c'est sur! Car toujours il y auras ces blessures, Cette décision, à prendre, très dure, Me permettra un jour d'avoir des larmes pures.
Tu es maman, qui n'a pas voulu de moi, Tu sera peut-être grand-mère une fois, deux fois... Mais eux, pour eux, ne te verront pas, Crois moi, c'est encore moi qui souffrira!
"Je t'aime maman", et au soir de ta vie, Lorsque je te verrai, peut-être dans l'agonie Ce mot résonnera et te redonnera la vie Si fort que mes larmes m'auront punis...
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