Servile paysage, attentive raison
Cerclez le bruit de singe au palpitant fébrile
Démenez la méninge en flot de pendaison
De cordes en serinage accaparées de grill.
Venez sous ma fenêtre alimenter les poids
Les courbes égorgées en flottements funestes
Aux fermes de la croix, en verts petits pois
Refermez ce légume aux saisons de la peste.
Ouvrons les éclusiers, il ne faut hésiter
Aliénons les époux échus comme le krill
Aux dents de la baleine ivre de cécité
Alimentons le pou au comble de l’idylle!
Ne voyez-vous dont pas, le morceau de bravoure
L’attente et puis le deuil au fourneau du noyé
Tellement de maison ont brulée à ce jour
Ne priez plus cela, le terrain est souillé…
Reversez le vomi, dans vos trompes jolies
Et voyez le sursis abreuver ses plaisirs
Quand parle la colombe, avenante et polie
Estompe de la vie, perdue à les servir...
Que j’aime l’éclaircie à portée de la main
Mignonne flagellée aux lentilles diamants
Consumée de l’espoir, enivrée de l’engin
Au souffle d’entonnoirs étouffés par le vent…
Que nous avions été, et ne seront jamais
Si conscient du silence au parfum des Açores
Abrutis de l’odeur ou l’oubli se repait
Du gribouillis des sons conjuré par le sort…
Et ne soyons plus triste, et ressaisissons nous !
Le vide c’est comblé, O cultes égoïstes !
Et nos petits minois, toujours au rendez vous
Nourrissent les putois auréolés de kystes…
Revoyons la mésange et écoutons un peu
Entendez-vous ce bruit, je perçois une envie
Perclus contre le mur au peloton des yeux
Etrange sédition que celle de la vie ?
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" Le secret de ma tristesse est dans la vivacité de mon plaisir "