Où es-tu ?

J’croyais bêt’ment qu’t’étais là à mes côtés,
Que j’pouvais t’faire confiance, qu’tu m’comprenais.
Mais ton visage noir est apparu devant moi,
Et ton absence d’amour a fait naître l’effroi.
Moi qui croyais qu’t’étais là.

On m’avait prév’nu… Prends garde ! Fais attention !
Mais la prunelle de tes yeux avait fixé toutes mes tensions.
Et je t’ai offert mon cœur avec du papier et du ruban,
Et quand tu as tout ouvert, plus rien n’était comme avant.
On m’avait prévenu, dit d’êt’ vigilant.

Ce mal de crâne qui ne me quitte plus, cette souffrance,
Consument mes alexandrins et amoindrissent mes stances.
Mon cœur bat vite et seule ma respiration,
Peut être contrôlée pour réguler la pression.
Mais dans ma tête, des tambours sonnent le glas.

J’vais continuer mon ch’min, choir un beau sentier,
J’cueill’rais des myrtilles des mûres et j’boirai toute la journée.
J’ferai plus confiance à personne, j’parl’rai plus non plus.
J’recommenc’rai ma vie ailleurs que dans ta rue.
J’dois faire en sorte que mon cœur aille toujours de l’avant.

Moi qui croyait qu’t’étais là…
On m’avait dit d’êt’ vigilant…
Mais dans ma tête les tambours sonnent le glas…
J’dois faire en sorte que mon cœur aille toujours de l’avant…

Esteban

Beaucoup de souffrance et d'espoir dans ce magnifique poème sentimental,

Félicitations et au plaisir de vous relire,

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James