Depuis l’algèbre en physique quantique
De tétraèdres aux formes égocentriques
Tout se calcule.
Les gestes désordonnés redeviennent symétriques
Les paroles dissipées sont muettes, asymptotiques.
Géométrie variable, comportement instable
Où souvent l’on se Planck, derrière des nombres :
Primitifs souvent, mais entiers rarement.
Etant normé de prendre la tangente
D’une façon ordonnée pour rentrer dans le rang
Il faut arrondir les angles, devenir plus obtus
Sinon on vous étrangle à coup de règle convenue.
Car Tout se calcule.
C’est dans les cercles des Poètes disparus
Dans leurs pensées naturelles, et universelles
Loin des dérivées du monde aujourd’hui apparues
Que les mots s’amoncèlent, échappés de cette règle.
Ils prennent de la hauteur et gagnent en largeur
Les esprits plus ouverts en sont équidistants
Que l’on soit pauvre, riche, souriant ou pleurant
Que l’on soit jeune, vieux, avec ou sans dent
Ou même que l’on soit beau, moche, petit ou grand.
Car Tout se calcule.
Si l’on prend l’hypothèse, somme toute relative
Qu’au delà des formes, des visages, des figures
Et faisant la synthèse de tous les théorèmes
En passant par Thalès, ou Pythagore même
Sans doute suffirait-il qu’un peu plus l’on s’aime
Car nous sommes tous égaux sur ce même bateau
Et prendre de la distance de cette haine que l’on sème
Car penser plus à l’autre que l’on ne pense à soi
Est le seul calcul qui nous mène sur la voie.
Arnaud 27/08/10
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