Sa vie est un printemps,
Sa plume traverse la couleur des saisons.
Le cœur privé de sentiments maussades,
Le sourire enjolive sa belle façade.
Il s'évertue de tendre ses dernières roses,
Aux âmes recrues, aux êtres moroses.
Sa poésie est une étendue de fleurs blanches
Dont la senteur dissipe toute impulsion de revanche ;
Et la foi fortifie au fond de lui la parole franche.
Quand son roman de vie s'effrite petit à petit,
Et ses chapitres s'éparpillent et s'achèvent.
Peu à peu, vers la rive de l’irrévocable hiver,
Il avance, sans regret, il descend récitant le dernier vers
Mais sa poésie restera un peuplier qui s’élève,
Jour après jour sans répit.
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