C’était hier, à la moisson de mes mots bleus
Transcrit d’un cœur qui s’embrasait de mille feux
Sur le banc des poètes, j’ai joué de la rime
Pour que mon ĂŞtre, de quelques mots, se dessine
Aux obscurs de l’amer, j’ai lavé mon chagrin
Sous les piqûres d’un désert, enfui mon venin
Les nuits ont fredonné ce refrain doux rieur
Promesse Ă©ternelle que les jours sortent en fleurs
Si l’horizon a peur d’exhiber ses couleurs
Mon cœur est apaisé à l’ombre des heures
Qui succombent en silence pour Ă©clater le fruit
D’une vie cristalline qui s’écoule et instruit
C’était hier que je me suis mis à rêver
À saisir les senteurs enivrantes du passé
Sans que, de toi, je ne me sois un jour soustrait
Sans que, de moi, je ne me repeigne chaque trait
C’était hier ou encore aujourd’hui
Je n’ai plus peur de l’absence de bruit
Mes yeux ont chaviré au touché de tes joues
Pour qu’au creux de mes mains il y reste un nous
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Ce n'est pas parceque les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parceque nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.
