Loin dans mes souvenirs d’enfance,
Je me rappelle qu’un beau matin,
Dans notre contrée lointaine,
Où nul être n’osait tenter l’errance.
Dans la moiteur de l’été brulant,
Une vieille femme en solitaire,
Marchait d’un pas nonchalant.
Ne sachant pas d’où elle venait,
Ni si elle avait la ruse d’un félin.
Elle prétendait prédire le destin.
Était-elle Cassandre dans ses veines,
Prédisant le mal et les peines ?
Ou dotée de stratagèmes ?
Innocent, je lui avais tendu la main.
Envahi de doute et incertain,
Je tentais de lire dans ses yeux.
Tragédie d’un destin ?
Ou la bonne étoile qui me fraierait le chemin ?
Notre Nostradamus me prédit quelques embûches,
Mais que le futur était plein de promesses.
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