Des larmes roulent
Noircies de rimmel
Et dans la houle
Des yeux infidèles
Le gris-bleu tourne
Vite au vert de gris,
C’est un vieux clown
Qui soudain prend vie.

Des larmes coulent
Sous les yeux cernés
De navires saouls
Et les joues fardés
Blanchissent sous l’eau
Noire comme la lune
Qui règle les assauts
D’une mer qu’on lagune

Des larmes croulent
Sur les lèvres roses
Qui, pour les foules,
Sourient et déposent
Un peu de rouge
Sur les bleus de l’âme
Quand le corps bouge
Comme une femme.

Des larmes s’échouent
Sur un oreiller
Du corps qu’on secoue
Du cœur qu’on soumet
Pour quatre gros sous
Laissée au chevet.
Des larmes renouent
Le regard gonflé
Car défait du joug
De voir s’envoler
Les trois-quatre sous
Déjà dépensés

Des larmes s’échouent
Sur un oreiller

J'aime bien l'expression, encore plus si c'est pour un rêve de joie...

Bonjour njb, un très joli poème que j'ai eu plaisir à lire.
Merci pour ce agréable instant.
Mon amitié.

Capricorne

Merci pour ce com'.
njb880

Une magnifique perle de larme qu'est ce poème,

Félicitations et au plaisir de vous relire,

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James