J’irai sur les chemins comme le fit Rimbaud Qui partit en exil, sans rimes ni bagages. Fracturant à mon tour la porte de ma cage, Je prendrai mon envol, libre comme l’oiseau.
C’est sûr, je quitterai la laideur de nos villes Au vacarme infernal. Vides seront mes mains Mes poches et mon cœur. Laissant l’alexandrin, Je marcherai tout neuf sans but ni domicile !