Plume de platine Inscrit le: 12/12/2007 De: hassi Rmel laghouat algerie Envois: 2699 |
A qui le dites-vous ? Alger le 30/07/2010
Que l’acrobatie reste aux acrobates et que la virtuosité reste aux virtuoses… L’union a pour nom l’équité. La paix a pour nom l’amour. La liberté a pour nom le respect. Equité, amour et respect restent la base fondamentale d’une saine union dont les objectifs sont tout aussi saints. A chaque mot un sens comme à chaque sens son but voir son objectif. Dans la vie de l’humain l’essentiel est de savoir certaines différences qui font le poids soit des mots soit des situations issus de ces mots tel par exemple la différence qui existe entre l’union spectacle et l’union de terrain… Comprendre ces différences nous éviterait sans aucun doute de laisser l’humain se retrancher dans la solitude (qui reste une forme de désunion) car elle risquerait bien de finir par s’imposer comme le principal stimulateur d’une quelconque révolte… Une famille soudée voir unie est une famille dont les membres ne cherchent par tel ou tel asile ailleurs que dans les profonds sentiments qui font la fierté de l’humanisme. Ecoliers nous passions souvent à côté d’une dictée mais jamais voir rare à côté du sujet. Il en est de même dans notre maturité… Nous pouvons passer à côté d’un appel mais jamais à côté d’un cri car nous signerons alors notre désintéressement et par voie de conséquence ouvrons une brèche pour la désunion. C’est comme en soudure, il faut toujours se garder des pieds de poules qui fragiliseront notre travail…
A qui le dites-vous ? Unis, à qui le dites-vous ? Agé, je sais quelque chose J’ai vu, vautours et loups Cueillir d’innocentes roses.
Unis, à qui le dites-vous ? Aguerrie, attentif, je dépose Mon regard sur, forets et clous La corruption vous arrose.
Unis, à qui le dites-vous ? Si éloignés de la sagesse Vous ne rêvez que de sous Moteur, inné de la faiblesse.
Unis, à qui le dites-vous ? Humains qui ne le sont pas De la tête au dessus du cou Aux pieds, vous êtes un cas. On ne blesse pas un poète Hommes, infidèle au passé A chaque enclave ses bêtes L’ère sans ère est dépassée.
Hommes, gardiens du stupide On n’assassine pas la réalité Nulle eau n’est aussi limpide Que celle qui coule de la vérité.
Hommes, reprenez-vous Rien ne sert de courir La tombe n’est pas qu’un trou Cesser de me faire souffrir.
Mouloudi Mustapha
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