Un brouillard de mots s’empare de ma pensée.
Mon cœur est tout en émoi.
Ma plume fidèle, tente de se frayer un chemin,
Mais mon encrier s’est rempli de chagrin.
Alors, je prends le train pour quelque part,
Je ne m’arrête pas à n’importe quelle gare.
Je refoule mes larmes, que tu n’aimes pas voir.
Mais mes yeux reflets de ma lassitude,
Me trahissent comme un miroir.
Mon âme est en proie à l’ennui.
Dans la nuit sans lueur et sans clarté,
La solitude s’est invitée dans mon lit,
Elle est restée jusqu’au petit matin.
Dehors, une pluie torrentielle se déchaine.
Le ciel si bas, se penche sur moi,
Comme pour compatir à ma peine.
Je ne veux pas croiser la détresse d’un regard,
Ni lire dans les yeux souvent bavards.
Je veux simplement goûter
Au spectacle d’un soleil couchant,
Croquer la vie à pleines dents,
Apprendre à lire dans les yeux des innocents,
Admirer le flot de lumière qui jaillit de l’orient,
Au lever du jour que le ciel accueille dans sa blancheur,
Et aux premiers rayons sur la terre bénissant.
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