Un sourire rayonne à merveille
Il s’accapare des envies fraiches ou vieilles
Il se répand dans le tréfonds
Ranime et réveille
Un tas de sentiments en veille
Et la goutte de la rancune fond
Un sourire des beaux sourires
Noyaute dans le creux des soupires
Ranime les racines de la volonté à tendre la main
Combattant à mort et sans remords
Les tourmentes qui remontent fort
Dans les sphères maculées par le sang humain
Et brisent les branches de la résistance
Et dévoile la sève de la patience
Un sourire restera comme un toit
Contre les averses des désarrois
Qui ébranlent le sang-froid
Et les infimes fibres de l’équanimité
Dans les arcanes d’une solide entité
Un sourire parmi les sourires sans taches noires
Restera mon solide rempart
Contre le sentiment tacheté d’une couleur blême
Qui emprisonne mes idées aspirant aux desseins suprêmes
Et empoisonne mes visées encerclées d’une aura sublime
Le sourire est comme un rayon
Qui se projette dans le pinacle du firmament
Il emporte en douce comme la légèreté de l’hirondelle
L’âme quitte les montagnes de fiel
Vers la vie des cœurs qui palpitent comme des papillons
D’une fleur à une rose et d’une réflexion à un noble sentiment
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