Soleil assassin



Dans un ciel agressif d’un bleu vif et affreux ,
La boule incandescente envoie ses dards de feu ;
Ses rayons acérés ne sont pas mes amis
Eux qui brûlent et qui rongent et qui épargnent peu.

La lumière est cruelle, elle blesse les yeux ,
La terre est écrasée d’un poids qui la meurtrit ;
Tout est sec, fatigué, tout crie grâce et frémit.
Les hommes et les bêtes voudraient bien aller mieux .

La sueur dégouline en rigoles rapides ,
Les cheveux et les poils sont plaqués sur la peau ,
Là le souffle rasé comme par une faux
Distille des bribes de poussière fétide .

Pourtant bien loin de là, dans un pays radieux
Où le ciel est voilé d’une brume pâlie
Où les doux renflements de nuages bénis
Semblent de frais cocons où habitent les dieux ,

Une poudre légère enveloppe les lieux ,
Elle étend son rideau de fine mousseline ,
Donnant une impression absolument divine
D’être dans un endroit où tout semble gracieux.

Protégé, abrité, loin du souffle malsain
Qui force à s’isoler pour se sentir sauvé,
Ce lieu plein de douceur et de légèreté
Est comme un bon ami qui me tendrait la main.

Je suis dans un cocon de fraîcheur rassurante ,
Une brise câline effleure mes cheveux,
La douceur de l’air pur rend beaucoup plus heureux
Et l’ondée bienvenue me paraît apaisante .

Comme dans un asile je me sens à l’abri,
Dans la sérénité, loin de ce qui est laid ;
Ici aucun été ne viendra me gêner,
M’étouffer, me meurtrir, nulle chaleur haïe .


Janine
Juillet 2007



























On n'est pas obligé d'aimer l'été !!

bonsoir majanine
j'ai aimé lire ce poeme tres bien ecrit ceci dit je te trouve assez sevère avec l'été
il est vrai qu'il fait tres chaud mais mes cigales comment feraient elles pour me chanter leurs joies en tout cas je respecte et j'ai adoré ce texte
mes amities

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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.

Protection 50!! Grâce au rayonnement de ton poème je viens de bronzer légèrement ce qui me donne bonne mine, et ta mine sait tenir ses promesses, elle ferait fondre n'importe lequel d'entre nous... ...

Bises Pampille

Après cette canicule si bien décrite, tu peux ajouter un vent d'enfer qui brûle tout et qui souffle comme la gueule d'un dragon: chez nous, c'est le chergui!
Je comprends parfaitement tes mots et tes maux pour les avoir vécus si souvent ici, dans le sud austère et impitoyable!
Lire ton poème me donne envie d'aller me promener au bord de la mer et de me rafraichir, je commence à étouffer!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Merci Mostafa, Pampille et Lorenzo, et encore vous n'avez pas tout entendu de ma détestation de l'éte, attendez que je poste le poème sur les cigales !!!

trés belle description!

je n'aime pas trop la chaleur!

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la poésie est le parfum de l'ame

Mon blog [img]http://img4.hosting...

Le soleil dans toute sa splendeur et ses bienfaits..
..avec "quelques petites brûlures..."
.............passagères!

amitiés en bises majanine

michel

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Comme je vous comprends Janine, j'éprouve les mêmes tourments de cet astre flamboyant ! Je me cache tout l'été dès que la température dépasse 25°. Ses rayons sont brûlure, la chaleur qui s'en dégage m'étouffe et m'angoisse et mes yeux clairs doivent être constamment protégés de ses maléfiques rayons en toutes saisons ! Comme vous dites "On n'est pas obligé d'aimer l'été !!"

Bien amicalement,
Maryse.

Je crois que tu as exprimé là une réaction que nous avons tous lorsque la canicule nous oppresse, mais l'été apporte également ses moments de plaisir ne crois-tu pas !
HONORE

Mais ou est donc ce pays ?? , j'y cours à toute jambe ! très jolie évocation merci.

la chaleur est parfois difficile à supporter.

un nuage apaisant, dans l'atmosphère ou dans l'esprit, est souvent des bienvenus.

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infos, poésie, photographie, recueils :

http://www.facebook.com/pages/Arnaud-Pastoret-Poesie-Photographie/150492441685554

Bonjour,

Tu sais quoi?
Toi et moi

tu viens là
moi chez toi.

car Auxerre
est austère

sans couleur
sans chaleur

j'veux du bleu...
hein, tu veux?




Bon autrement c'est très joli

A bientôt

Thierry

Décidément Gentilprince, tu as donné un coup de pied dans ma fourmilière de poèmes, et il en sort un chaque jour ! Merci, c'est trop gentil !
Ici c'est plein de bleu, tu viens quand tu veux.
Tu es invitée aussi Napola, merci pour ton chaleureux commentaire

Bonjour Majanine !

On réclame souvent le soleil (et moi la première), alors qu'il est vrai que dans certains pays, il est très dévastateur.
on n'a jamais ce qu'on voudrait... Ou on voudrait toujours ce qu'on n'a pas.

Merci Majanine, pour ce magnifique poème.
Et merci à Gentilprince d'avoir fait remonter ce poème alors qu'on réclame tous le retour du soleil car l'hiver commence à se faire long... et je veux voir les belles jonquilles en fleurs...

Mes amitiés à vous 2 !

Napola