Le bouillonnement des odes
Étourdissement des voix
Sans choisir une nouvelle voie
Elles jettent l’ancre du bon sens
Dans les méandres de l’exode
Ni souvenirs ni réminiscences
Comme l’aigreur du rance
Frelatant le goût de la raison
La vie devient maquais de la déraison
Épineuse telles les épines des ronces
S’anéantissant dans l’effervescence
Des tréfonds où se dissipent les traces de la raison
S’éloignant des extrémités de l'essence
S’engouffrant dans les abysses de l’errance
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