Orphelin
Je me sens de cette femme, l’orphelin
Quand on vous quitte appelé par le destin
A quoi servent ces mots déposés sur vélin
Quand de l’amour on vous en écrit la fin
D’en un adieu qui vous laisse sur la faim
Coulent les larmes dans les yeux sibyllins
La vie est ainsi faite que n’y changera rien
Continuer d’avancer sur ce très long chemin
Ou plus jamais rien n’égalera ce matin
Quand je tenais dans la mienne ta main
Pour la première fois j’écrivais un quatrain
Dans un baiser mutin
Sur tes lèvres en satin
Ou je faisais festin
Après l’avoir fait en dessein
Les jours m’éloignent de ton sein
Les nuits égrènent mes rêves en vain
Je suis un homme qui ne fut pas divin
Mais de toi femme, je suis bien orphelin.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie