Emporté par une tempête violente,
Je rame contre vents et marées.
J’ose prendre le large.
Entraîné par le courant.
À bout de souffle, j’écoute les battements
De mon cœur qui tambourine.
Une larme de tristesse coule sur ma joue
Pour aller mourir au coin de ma lèvre.
La nostalgie s’empare de moi et m’étouffe.
Un frisson traverse mon corps entier,
Qui tremble de douleur.
Une fièvre tonitruante m’envahit.
Je me surprends à divaguer.
Mes nuits sont pleines d’insomnies.
Mes hivers sont rigoureux et enneigés.
Et le jour tarde à se lever.
Pourquoi mon ciel est couvert de gros nuages ?
Pourquoi la mer est toujours agitée ?
Pourquoi es tu partie sans m’avoir prévenu ?
Pourquoi avoir choisi l’automne pour saison favorite ?
J’attendais que tu me chuchotes à l’oreille des mots gentils
Pour retrouver mon sourire printanier.
Mais tu as préféré la violence et la véhémence.
L’emportement et la colère.
Sais-tu que la porte du repentir est toujours ouverte,
Tant que le jour ne s’est pas levé !
Mais hélas ! Peut être que ton cœur s’est endurci,
À cause de tant de haine qui l’a enseveli !
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