Immeuble Liberté, tu es notre fierté.
Élégante silhouette de paquebot,
Tu es témoin indéniable de notre temps.
De ta tour de contrôle, telle une passerelle de navire,
Tu domines la ville blanche aux mille senteurs.
Tu tournes le dos à la brise de mer venant du nord.
Bateau immobile, tu as jeté l’ancre,
Pour prendre ta belle position vers le sud.
Temps immuable, tu souffleras bientôt,
Tes soixante bougies pour fêter ton anniversaire.
Édifice symbole de modernité à ton époque,
Tu restes le point de repère de la ville.
Avec tes superstructures navales,
Tu as préféré une vie paisible sur terre,
À la vie tumultueuse et tourmentée de la mer.
Quand un léger vent du sud se met à souffler,
Je me plais, de ma terrasse, à te contempler.
Liberté, je n’ai pas levé l’ancre pour d’autres rivages.
Nos cœurs sont bien scellés par une clé magique.
Et bien que des fois, tu me voies prendre le large,
C'est toujours vers toi que je reviens,
Pour t'exprimer ma liberté de pensée.

L'immeuble Liberté

Conçu par Léonard Morandi, architecte suisse. Haut de 17 étages (78 mètres), il est considéré comme « la première expérience africaine à grande hauteur, pour immeuble à appartements » lors de son achèvement en 1951.

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je suis ému aux larmes de lire ce poème sublime et cette dédicace qui m'a laissé sans voix.Je ne mérite pas cet adjectif "prince des poètes"; c'est trop! Mille mercis donc et bravo pour ce cri de liberté,de conquêtes et d'horizons enivrants.
Liberté, je n’ai pas levé l’ancre pour d’autres rivages.
Nos cœurs sont bien scellés par une clé magique.
Et bien que des fois, tu me vois prendre le large,
C'est toujours vers toi que je reviens,
Pour t'exprimer ma liberté de pensée.

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Une dédicasse bien méritée. Ton poème "questions stupides" m'a fait la même impression