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------ LA MORT DU BUCHERON -----
Le bûcheron par tous temps, occupé
À embellir l’esprit du futaie
Il coupe et scie les branches mortes
Redonne noblesse aux arbres forts.
La vie d’antan, un métier d’autrefois
Sa destinée est tracée au rythme des saisons
Amoureux de la nature et des sous-bois
Abattage des baliveaux un travail de raison.
Tributaire des cycles et de la météo
Par un temps lourd et chaud,
L’été dessine un ciel camaïeu
Le nuage prend un ton fiévreux !
La terre vue du ciel, un orage violent
Dans les branches maladives s’engouffre le vent
La foudre s’acharne sur les arbres étonnés
Le tonnerre sonne le dernier glaive de vérité.
Un bruit sourd, la foudre tombe sur le lourd hêtre
Dans un dernier hurlement l’arbre s’ébranle avec fracas
Raide comme la mort écrasant le bûcheron hagard
Laissant en deuil sa jeune épouse avec son fils à naître.
De son souvenir il ne reste qu’une croix
Son âme est cachée au fond du bois
Il est là , en chef d’orchestre
Au milieu de la forêt et des hêtres.
Nadine,
Le 01 juin 2010
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EvE-LyNe
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