J’aurais pu rester des heures à écouter tes silences,
Juste faire parler tes maux sans invoquer l’évidence.
Les larmes que tu me cachais et tes absences prolongées,
Ont ternies, ont achevées tout l’amour que je te portais.

Je ne sais plus comment vivre le matin dans mes sanglots,
Comment me lever et sourire quant à mon cœur il manque ta peau.
Tes humeurs sont surprenantes et ma fragilité accrue,
Lorsque le long de tes journées tu ne te soucies plus de moi.

Où se trouvent les frontières qui délimitent ton royaume,
Dois-je me déguiser en Prince afin d’apprécier tes arômes.
Beaucoup de chemins sans issues ont altérés mon jugement,
Et ce soir, âme suicidaire, je m’en remets aux sentiments.

Qu’ils fassent de moi leur martyr, qu’ils me jettent au fond d’un puits,
Ma respiration est courte, tenu en joue par un fusil.
La balle qu’il délivrera viendra se loger en mon cœur,
Qui se croyait être poète mais qui était juste rêveur.

Les sentiments sont décidés je les regarde droit dans les yeux,
Ce regard qui t’a aimé va mourir sans un adieu.
Tu seras bien plus libre sans moi, bien plus heureuse qu’avant,
Prends bien soin de toi, ne m’en veux pas, je … PAN !! …

Esteban

plus qu'un amour mais une passion!qui peut conduire à la déraison!

ce texte est trés émouvant!j'espère qu'il est fictif!ou simplement un grand moment de désarroi!il ne faut pas attacher sa vie à un seul ancre!courage!

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la poésie est le parfum de l'ame

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C'est vraiment trop triste...


J'espère que ce n'est pas une histoire vécue...

Toujours autant d"émotions dans tes textes, superbe

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Bonjour esteban, c'est un bel adieu qui a du panache. Merci pour ce très joli échange.
Mon amitié.

capricorne