Sur le cap de la mémoire
Moult espoirs
S’ébrouent à l’instar des oiseaux
S’engouent pour dénouer l’incurie et ses solides anneaux
Qui carie les ailes immaculées de la volonté
Comme une troupe de moineaux
Attendant le premier jet de l’aurore…
Escomptant à renfort de confiance la lueur qui décante les cœurs
Pour se faufiler par les ouvertures lumineuses qui transpercent le corps noir des déboires
Pour étaler enfin l’aile de la volonté sur les rivages de l’humanité
Pour élargir l’espace des cœurs exigu
Pour semer la vertu dans les chemins épineux et ardus
Pour récolter demain le fruit des cœurs éperdus
Qui fleurira comme des roses dans le sol rugueux de la conscience des humains
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