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     LA CLEF D'AILLEURS 11
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Expéditeur Conversation
Parceval
Envoyé le :  28/3/2024 9:16
Plume de platine
Inscrit le: 11/4/2011
De:
Envois: 3485
LA CLEF D'AILLEURS 11

11

UN LECTEUR EMBARRASSE


Whaou ! C’est le genre de truc que j’éructe lorsque je suis scié… J’ai relu, enregistré le fichier sur ma bécane, imprimé le texte pour me passer de l’écran, et me suis endormi bien après minuit. Médor, lui, il s’en fout, ça fait longtemps qu’il ronfle à mes pieds. Je n’en reviens pas : ça pourrait être une part d’un manuscrit d’un roman de SF Fantasy. Tout y est : une histoire d’amour, et tous les poncifs du genre, ailleurs, hier et demain. Sans compter sur la fin quelques passages qui me mettent mal à l’aise.
La journée est longue : dans la tournée, je passe un temps fou pour expliquer à un rétréci du bulbe la différence entre le chiffre d’affaire et le bénéfice brut. Je rentre tard, dîne sur le pouce, et reprends l’analyse de ce morceau choisi.
Bien carré dans mon fauteuil, je laisse un peu refroidir ma tasse. Le café est brûlant, avis d’incendie de mes papilles. Visez le tableau : moi affalé, lampe de salon et café sur le guéridon à gauche, Médor à droite toujours plein d’espoir ; je joue machinalement avec la clé, le manuscrit sur les genoux. Tiens, il y a une petite pastille métallique collée sur un des côtés du boîtier plastique, je n’avais pas fait attention. On dirait un petit miroir.
Bon, récapitulons. Si j’avais à faire un commentaire de texte, il porterait sur ces trois points :
L’histoire d’amour : pour moi un peu tiède, je ne vois entre le Vincent et sa Caroline qu’une relation genre copains d’enfance, ou d’étudiants sur le même cursus ; L’amitié amoureuse, tout ce dont Vincent ne veut pas et qui pourtant crève les yeux. Pas une once de passion, du moins telle que je la conçois. De la tendresse, oui. D’ailleurs, on sent bien au récit qu’elle arrive à son terme sans grande fâcherie. Suivent les avatars et tout de même il en fait sa Légataire. Un peu sadique pour quelqu’un qui souhaite prendre de la distance, ou la tangente !
Pour le coté extramuros, c’est pas mal présenté, avec tous les ingrédients classiques du genre. On suit les états d’âme du héros sans déplaisir. Et le cul de sac final, genre tragédie antique, est bien amené. Ah, les mondes parallèles, les passerelles, le naufragé oublié, pion dans une histoire qui le dépasse. Pas de manichéisme, pas de gap trop marqué entre ici et ailleurs. Finalement j’aime ce type de récits sans les super-héros. Ça repose.
Ou ça reposerait si… Les noms et les prénoms des personnages me font cogiter dur. Sans compter un mec qui court avec son chien. Je ne peux m’empêcher : Ma pote Amandine, comment elle a dit qu’il s’appelait, le type que les gendarmes cherchaient ? Et sa copine ? Et feu Bert de Carbonne, et le jogger au chien ? Non ce n’est pas vrai, ça serait trop énorme, le canular du siècle ! Quel est l’enfant de salaud qui joue avec mes nerfs. Le pire c’est que je ne vois personne, à part les deux acteurs, pour monter un coup pareil. Je ne les connais pas ; pas plus eux me connaissent. Et puis quand même, la maréchaussée en branle : c’est complètement fou !
Je passe la semaine à ruminer tout ça. Furax et décontenancé. Je ne suis pas à prendre avec des pincettes. Médor, prudent, se tient à carreau. Que faire ?
Ce truc m’empoisonne vraiment la vie. Passer la clé aux pandores ? Je vois d’ici les emmerdes quand ils l’auront lue…. Ou alors, faire ma propre enquête, sans doute ma troisième bêtise. Que voulez-vous, je n’en rate pas une, je suis curieux, et furieux, on ne se refait pas…
On va commencer par essayer de retrouver la dame Caroline, puisque Vincent est évaporé. J’éviterai de relancer ma copine Donadieu, elle est sympa mais c’est une fouineuse. Normal, c’est son métier. Je vais plutôt traîner au Mondavous de Toulouse. Je traîné et je discute avec la force de vente, innocemment… Devant du mobilier indonésien : « c’est vrai que votre boss Vincent Lebreuil reste introuvable ? Ah oui, on craint le pire ? Je le voyais de temps en temps, on a été à l’école ensemble… Madame Mercier doit être très inquiète. J’aimerais lui exprimer toute ma sympathie mais je n’ai pas noté ses coordonnées… » On doit pouvoir faire mieux dans le genre sioux. Effectivement ça ne mord pas des masses à l’hameçon.
Finalement, j’irai jusqu’à Montauban, pour tomber sur une vendeuse midinette, qui marche à mon baratin et se met en quatre pour me renseigner : Bingo, adresse et téléphone !


Et c'est parti!!!


A suivre

Parceval

Sybilla
Envoyé le :  29/3/2024 0:46
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 95521
En ligne
Re: LA CLEF D'AILLEURS 11
Bonsoir Cher Ami poète Philippe Parceval,

Ah ah..... l'intrigue commence à se démêler...
J'ai hâte de lire la suite !



Belle soirée Cher Ami poète Parceval !
Toutes mes amitiés
Sybilla


----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rĂŞve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

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