Amours antérieurs


Dans mes loins souvenirs je ne peux que rêver
D’avoir effleurer ton corps, de t’avoir aimer
Avant que des amours nous sortent de terre
avant que nos mères deviennent nos mères

Que j’étais un homme ou que je fus ta femme
Mon cœur avoue avoir déjà aimé cette âme
Au bord des mers ou tout au long du Nil
Au bout des étoiles ou chez les Massyles

Est-il vrai que nos âmes ont sublimé l’amour
dans de forts lointains âges, jurant, pour toujours
de ne vivre que dans l’union, l’instant présent
De nos premiers émois jusqu’à la fin des temps ?

Les mondes passent, nos regards ne s’effacent
Nos cœurs s’unissent et nos âmes s’enlacent
Frémissent et fusionnent jusqu’aux prochains jours
de nos prochaines vies, de nos prochains amours.





Jackie