Adieu Annie

Ce regard serein ce sourire innocent
N’ont pu nous prévenir Annie à temps
Que tu allais nous quitter si vite à jamais
Laissant tes vers dans nos cœurs imprimés

Il est dur le destin qui ravit sans merci
Abolissant aux âmes toute nécromancie
La première blessure Fatima non cicatrisée
Qu’une autre béate s’ouvre pour martyriser

Eternelles poétesses sur cette terre de doute
Dormez en paix toutes les deux côte à côte
Etoiles souriantes radieuses vous resterez
Veillez près de vous sur nos places ajournées

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MB CANDIDE