Maman pourquoi tu pleures, que tu caches tes yeux ?
Tu m’avais dit de toi, qu’il était amoureux,
Alors pourquoi, Maman, ces marques sur ton cou ?
Essuies ton maquillage, qui coule sur tes joues
Mon enfant, mon petit, je vois que tu grandis
Mes yeux hier encore scintillaient dans la nuit,
Sur mon cou, amoureux, en marque de tendresse
Ton père se déversait en torrents de caresses.
Dis-moi, Maman, c’est vrai, que le vin rend méchant ?
Qu’il peut nuire à l’amour, des plus beaux des amants ?
C’est normal, dis, Maman, qu’il se mette à crier ?
Çà me fait mal, tu sais, quand il va te frapper…
Si le vin rend mauvais et si ton père titube
Crois moi mon tout petit c'est changement d'attitude
Quand on s'est rencontré je ne connaissais pas
De plus bel homme sur terre qui me parlait tout bas.
Maman, je comprend pas, tu acceptes tout ça ?
C’est comme ça qu’on doit faire, quand on est un papa ?
Ça me fais peur, vois-tu, je veux pas me marier,
Un jour va arriver, ou il va te blesser…
Mon petit tu verras une femme à tes côtés
Dans tes bras pour la vie laisses-la se lover
N'oublies jamais pourtant que sur un lit velours
Un soir nous avons fait un enfant de l'amour.
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Les humeurs de ma plume, aux éditions lulu.com
A l'encre de mon coeur, aux éditions edilivre.com
à paraitre :
Gris fuchsia, aux éditions Chloé des lys
