Plume de platine Inscrit le: 31/12/2006 De: Chlef / Algérie Envois: 7615 |
Aime-moi...( Sissi / nomade ) Il m’aime et il me traite de reine Est ce le temps ou l’être qu’emporte le vent ??? Je vis dans un temps, venant d’un passif instant, un temps où sa conjugaison fut une occlusion Ce temps n’est rien que l’impasse de nos mots de passe Je voyagerai à travers le temps comme une feuille que bercent les vagues du vent
Il veut une vie en ma compagnie et il oublie que je suis une momie ascendante d’un zombie Enroulée dans les bondages des guerriers qu’ont avaient achevés par les idoles de l’oppression Je n’ai pas de visage, ma chair non plus n’a pas de sang
Je suis une harpe sur laquelle compose le dieu du chant ses plus belles chansons Cette harpe est surveillée par un dragon orageux Qui fait de moi son obsession, serveuse de ses ambitions
Même si tu me déchires de ton livre Je serai le pourtour de son ombre cuivré Ivre le soir à cause de mon désespoir, triomphant le jour à cause de mon espoir
Tu es obligé de m’aimer à distance vu que je suis murée de verre Le verre qui m’entoure est incassable et personne ne pourra le traverser même pas ma pénombre qui me chasse Ce n’est pas de ma faute que je ne peux pas adopter des fautes Ce n’est non plus ma pêche, une rencontre dans le pré des péchés qui augmentera le nombre de mes péchés Je veux atteindre leurs hauteurs et pêcher dans l’océan sacré, avec des filets que j’avais empruntés à un baleinier
On est les enfants du destin notre rencontre est sa quête et aussi son contentement Et si ce destin possède un cœur innocent comme celui des enfants Ce jour aura une naissance ainsi qu’une auguste destinée
Mais avant cette naissance laisse-moi t’aimer selon mes contenances Donne à mon être une deuxième délivrance à part celle qui date de mon enfance Aime-moi, aime le bébé, l’orphelin cœur qui est en moi
Sissi
Enveloppé dans la fumé d’un tabac qui dévore ma vue en brûlant mes yeux qui se ferment sur toi, parfume l’air de mon café du soir d’un flair sombre et lugubre, j’ai peur, j’ai peur que ton absence ne soit qu’une amère réalité comme celle de ce soir.
Englouti dans un océan de larmes, je respire la survie dans le plus profond de cette nuit cruelle pêchant les mots salutaires de tes paroles tendres accrochées à mon ouie amoureuse, ils me servent de rames pour remonter ces eaux mortelles jusqu’à la surface qui donne sur un beau regard de toi.
Subjugué, attiré par une lueur de rêve qui luit à l’horizon de mon cœur, assoiffé du miel coulant des coins du fruit de tes lèvres, je m’approche pour reconnaître l’espoir pour lequel je suis né, pour sentir le parfum de toutes les fleurs sur ce chemin qui mène sûrement au paradis.
Intrigué par le mystère heureux de cette créature majestueuse qui me dessine un vœu mythique que je dois posséder tel un héritage ancestrale, un bien que j’ai le devoir de conquérir comme une chère liberté. Je ne serai plus ce voyageur qui erre dans le silence, attendant dans une gare par ou aucun train ne passera, je mettrai les voiles pour naviguer vers l’amour sur mon radeau mené par des vagues de laves de mon destin houleux…
Kader…avec beaucoup d’affection.
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