Quand tu courbes ton corps et que tu te fais féline,
Je deviens ce Démon ayant faim de ta peau
Et je n'ai que l'envie de planter mon drapeau
Tout au fond de ton être... cette agréable mine.
O ma douce princesse, je ressens ta demande!
Dans le bleu de tes yeux, j'ai trouvé le plaisir
Et tes petites mains me montrent ce désir;
Ton regard perd le Nord, O toi ma douce offrande!
La nuit est chaude et orageuse... le miel
Sur tes lèvres fond sur ma langue audacieuse.
Laisse moi déposer mon empreinte éternelle
Et goûter en ta source ton eau délicieuse.
Nos corps ne font qu'un quand j'emprunte le chemin
De ta lune, seul astre de mes nuits;
Morphée attendri s'est déposé entre tes reins
Et toi, ma douce poétesse, tu t'es endormie.
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J'ai toujours été passionné par le mariage de l'ordre et du désordre, que ce soit l'un qui produise ou perturbe l'autre, ou l'autre qui produise ou perturbe l'un.
François Morellet