Au delà des cités appauvries d’intérêt,
Par delà l’océan et la vierge forêt,
Dans ces mondes éthérés où bruisse l’éphémère,
Une étoile de vers a brisé les frontières…
Oasis !
Adoucissant l’espace, affûtant les calames
Qui enivrent les hommes et font brûler les âmes
Exultant d’Amitié et corne d’abondance,
Elle a su d’un seul don abolir les distances.
Oasis !
Précieuse galaxie qui, des mots, nous libère
Tu nous appelles à l’aube au fond de nos tanières
Où nos maux sont figés et nos coeurs isolés
Pour ouvrir nos esprits de mille envolées
Oasis !
Des poètes agiles et des esprits sereins
Nous sourient chaque jour au gré d’alexandrins,
De textes inspirés, de délicats sonnets,
Et nous poussent Ă tirer le meilleur de nos traits.
Oasis !
Oasis sacrée, irradiant de vertus,
Qu’en toutes les contrées ton asile soit lu !
Que toutes les trompettes entonnent Telemann !
Que toutes les clameurs réveillent Aristophane !