Je l'appelle mon petit cœur de laine,
Tant elle sait me parler avec douceur :
Un seul sourire apaisant mes peines,
A vrai dire, elle est mon porte-bonheur.

Elle était hier et encore aujourd'hui
Au fond de ma mémoire, elle peut revenir :
Souvent, elle aura assuré ma survie,
En courant, quand elle percevait mes soupirs.

Je sais qu'elle goûte à l'ivresse dans les airs,
Vagabondant à bord de son oiseau blanc ;
Là-haut le silence rend tout vraiment clair
Entre rêve, raison, puis les sentiments.

Je devine ses sillages, au présent :
Sublimes traces de tendres caresses 
Dont je me délecte en les poursuivant,
J'y vois une réponse à mes s.o.s

D'ailleurs, je la ressens, plus qu'on ne se voie,
Puisqu'il est une part de moi en son sang ;
Je m'imagine avec elle, partout où elle va :
Au firmament en son envol ascendant.

Je l'appelle mon petit cœur de laine,
Tant elle sait me parler avec douceur ;
Un seul sourire apaise mes peines
A vrai dire, elle est mon porte-bonheur.

Pierre WATTEBLED le 17 mars 2022

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