A toi qui, un an en arrière, m'a fait reprendre goût à la vie, avant de la reprendre... « This is my confession »...

On pourra dire ce que l'on voudra, les passions ne meurent pas d'elles-même, et bien que loin des yeux, mon cœur a longtemps battu pour toi, juste dans l'espoir de t'apercevoir, de recevoir quelques paroles de toi... Pas plus.

Le mal que j'ai subi, point n'en sera fait mot ici. Grâce à toi, grâce à ces pleurs incessants et ce chagrin collés au corps durant de nombreux mois, le goût de l'écriture m'est revenu, comme si écrire pouvait me rapprocher de toi, et poétiser garder en mémoire le souvenir de ces quelques nuits...

« Aujourd'hui, je vais mieux, aujourd'hui je ne t'aime plus », voilà ce que j'aurais aimé te dire, sincèrement, en te revoyant. Oui, je sais que je n'aurais jamais dû, ayant appris quelques mois en arrière ta conversation avec ma meilleure amie, jamais dû t'envoyer un signe...
Puisque les mots qu'elle m'a rapporté me tournaient la tête, puisque tes mots me rendaient à nouveau ivre de toi... Comme si le temps n'avait passé...

Et soudain, tu resurgis dans ma vie. Loin de moi tempêtes de sentiments, j'étais calme, et mon couple aussi, pas un mot plus haut que l'autre, tout était parfait.
Peut-être que je me trompe en disant que l'amour peut être calme et sérénité, et pas seulement passion et tourments de l'âme. Peut-être oui, mais jusqu'à ce samedi, j'y croyais vraiment...

Il me semble que j'ai passé plus d'un an à fuir la réalité, quand bien même je me crois heureuse...
Te serrer contre moi en ce jour de retrouvailles, sentir ton parfum... Un déferlement d'émotions que je n'avais connu depuis... Toi...

Je me rends compte, et c'est bien tard, que tout ce que je fais, c'est pour te faire plaisir, pour te retrouver comme avant...
Arrêtons de feindre... Tes sourires, les étincelles que je vois dans tes yeux, cette façon d'être toujours près de moi, proche à me toucher... Tous ces gestes, je les connais et j'en tremble... Puisque moi aussi je te cherche du regard lorsque nous sommes dans la même pièce, que je suis constamment dans tes bras... Puisque d'un mot sur l'une de nos soirées passées, c'est un sourire complice, tendre, qui naît et met longtemps à s'évanouir...
Images rémanentes qui me poursuivent du jour jusqu'au fond de mes nuits... Tes mains sur mon corps, délicates et fiévreuses, tes lèvres sur les miennes, encore et encore... Frissons de plaisir et de volupté de t'appartenir... Souffle coupé par l'intensité de ces souvenirs...

Autant se rendre à l'évidence mon cher, l'attirance entre nous n'est pas morte, loin s'en faut... Il suffirait de si peu, d'un petit rien, d'oublier, de renier nos principes pour quelques heures, pour que tout bascule, pour nous retrouver...

Je sais qu'en t'écrivant, je tente surtout de me persuader que tout cela n'est que folie passagère, de me prouver que mon cœur appartient à un autre que toi, que tout entre nous est seulement amical et fraternel... Je sais aussi que je me mens de penser cela, que cette folie n'en est pas une, ou peut-être si, de t'aimer encore et de lire dans tes yeux que tu ressens le même trouble...

Tu es mon alter-ego, mon moi masculin, une partie de mon être, et ces frissons, ces sourires au départ timides pour devenir lumineux, cette impression de plénitude que je n'éprouve qu'avec toi, ne font que se renforcer, emplissent chaque jour d'avantage mon âme et mon cœur...

A lui, qui m'a mené jusqu'à vous par le mal fait, et qui me redonne l'inspiration...

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tatsy

"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

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