Tu es femme, tu ne l'ignores pas.

Tant pourraient penser que tu es l'aguicheuse,
En voyant ton visage ouvert et rayonnant ;
Élégante beauté, bien sûr, amoureuse,
Offrant un sourire, plutôt entreprenant.

Soit, ce qui est beau provoque cet émoi
Que l'on interprète tel un assentiment,
Quand il ne représente aucun premier pas :
Juste la sympathie aux nouveaux arrivants.

Certes, ton attraction peut être puissante
Et nul ne peut juger ce présent ressenti :
Car tu leur apparais tellement éblouissante,
Que naturellement naissent leurs envies.

Le devinant, il se peut que tu baisses les yeux :
Consciente des regards qui t'étreignent trop fort,
Recherchant sans pudeur les formes et les creux ;
En chaque mouvement, ils te dévêtent à tort.

Pour autant tu es femme et ne l'ignores pas :
Il te revient d'être belle et séduisante ;
Avec mesure mais sans perdre cet éclat :
Charme naturel et beauté permanente.

Tant pourraient penser que tu es l'aguicheuse
En voyant ton visage ouvert et rayonnant ;
Élégante beauté, bien sûr, amoureuse
Offrant un sourire, plutôt entreprenant.

Tu es femme et ne l'ignores pas.

Pierre WATTEBLED- le 15 mars 2023.

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