LE GEAI PARÉ DES PLUMES DU PAON
Ló Gag parat dés plumas dél Pavón

Un Paon muait ; un Geai prit son plumage;
Un Pavón mudavà ; ùn Gag prénguèt séù plumatgè ;
puis après se l’accommoda;
pùéï apùéï sé l'acómódèt ;
puis parmi d'autres Paons tout fier se pavane,
pùéï démèst d'aùtrés Pavóns tót férsiós sé pavónéjà,
croyant être un beau personnage.
Créïssént éstré ùn pólit persónatgè.
Quelqu'un le reconnut ; il se vit bafoué,
Caùcùn ló cónéïguèt ; sé vésèt éscarnit
berné, sifflé, moqué, joué.
véntólàt, fùlat, trufat,jógat.
Et par messieurs les Paons plumés d'étrange sorte;
É per sénhers lés Pavóns plumats d'éstranhas agréï ;
même par ses pareils s'étant réfugié,
quitamént per séùs parélhs s'éssént salvia,
il fut mis par eux à la porte.
foguet més pér élès à la portà.

Il est assez de Geais à deux pieds comme lui,
És pró dé Gags à dós patas coma él,
qui se parent souvent des dépouilles d'autrui,
qué sé paran sóvén dés déspérilhas d'aùtrù,
et que l'on nomme plagiaires.
É qué sé nóména plagiaïras.
Je m'en tais, et ne veux leur causer nul ennui ;
Mé én cali, é né voli lor caùsar niént déféci ;
ce ne sont pas là mes affaires.
aquo né són pas aquo méùs afars.

JEAN DE LA FONTAINE

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la vie est belle a la retraite que tu en ai 60 ou 70 ou plus si tu es en bonne santé! tamalou? mot a eviter;
les poemes un passe-temps sans aucune pretention dans la beauté de l'aurore avec le soleil qui me fait des levers pharaonique sur la mer...